La Semaine du shôjo : par quel shôjo débuter ?

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Chaque année, le Club Shôjo organise sa Semaine du shôjo, et j’ai cette année encore le plaisir d’y participer ! (Ça va devenir l’unique rdv de l’année sur le blog haha)
Et cette année, nous nous penchons sur la question de

Par Quel shôjo débuter ?

Encore une fois, c’est Fruits Basket qui s’est imposé en premier dans mon esprit car c’est un des mangas qui m’a plongée dans l’univers des shôjos. Mais si je m’écoutais, il serait dans tous mes articles « Semaine du shôjo », j’ai envie de varier un peu ^^ J’ai plein d’autres titres qui me viennent en tête et que j’aime conseiller parce qu’ils me sont chers, mais j’ai choisi de n’en retenir qu’un :

 La MAISON DU SOLEIL de TAAMO

C’est un titre que je conseille souvent. L’héroïne a beau être lycéenne, on touche pas mal de thèmes – en plus de la romance – qui parlent à un public large. Je pense notamment à la notion de « famille« , qui m’a beaucoup touchée et qui doit, je pense, parler à beaucoup de monde tellement on en explore les aspects.

L’histoire

Petite, Mao passait ses journées dans la famille d’Hiro, son voisin d’en face. La vie y était joyeuse et insouciante et comblait le vide qui était en elle.Plusieurs années ont passé… Le père de Mao s’est remarié et la jeune fille se sent étrangère sous son propre toit. Hiro, lui, vit seul dans la maison familiale depuis le décès de ses parents. Il propose alors à Mao d’emménager chez lui…

Pourquoi je recommande ce Shôjo ?

L’histoire et le format

La Maison du Soleil est une série qui se compose de 13 tomes, ce qui en fait une série ni trop longue ni trop courte ; ce qui permet de bien s’approprier l’histoire et de ne pas s’ennuyer (ce qui arrive parfois pour les séries longues – pas toutes ! -, certains passages paraissent très longs). Un format parfait pour ceux qui veulent « débuter ». Même si je ne dirais pas non à un ou deux tomes de plus ^^ On est ici dans un shôjo « slice of lice » (tranche de vie), ce qui nous permet de nous projeter dans le quotidien de Mao, une jeune lycéenne avec une situation familiale trèèèès compliquée. Petite, elle était souvent livrée à elle même, ses parents se disputaient souvent et rentraient tard, lui laissant des plats préparés à réchauffer… Heureusement, elle trouvait refuge chez ses voisins. Mais ça, c’était avant que ses parents ne se séparent et qu’elle déménage. Seulement, elle a gardé cette habitude de rendre visite à Hiro, son ancien voisin qui habite seul la maison depuis le décès de ses parents. Un jour qu’elle se sent de trop chez elle, elle se rend près de son ancien domicile et Hiro lui propose alors de l’héberger. le père de Mao propose alors très sérieusement qu’elle aille vivre là bas et qu’il verserait de l’argent à Hiro pour les frais…  Imaginez un peu ce que peut ressentir Mao ! Hiro trouve cela révoltant et accepte pour le bien de Mao. Commence alors cette drôle de cohabitation, et c’est avec plaisir que l’on va voir Mao commencer à s’approprier la notion de « famille ». La mangaka prend le temps de mettre son histoire en place et de développer les relations entre ses personnages (c’est ce que je préfère dans les shôjos), c’est très agréable.
Et surtout, on s’attache énormément aux personnages.

Les personnages

En premier Mao, que l’on voit grandir et mûrir au fur et à mesure des tomes. Elle sait ce qu’elle ressent, elle sait ce qu’elle veut et elle avance dans ce sens. Elle fait énormément d’efforts pour parvenir à ses objectifs, et c’est un beau message à faire passer à travers ce shôjo. Puis on a Hiro. Ah, Hiro. Il est tellement adorable, tellement chaleureux…  Il est loin des clichés du personnage torturé et au sombre passé, et ça fait du bien de voir un personnage aussi chaleureux que lui. On comprend pourquoi on donne le nom « maison du soleil » à son lieu de vie. Et pourtant, lui aussi connait des hauts et des bas… Lui et Mao vont se soutenir mutuellement, et c’est très beau. Mais ils ne sont pas seuls, plein d’autres personnages tout aussi attachants gravitent autour d’eux. Aucun n’est manichéen et j’apprécie énormément cet aspect, il n’y ni « méchant » ni « gentil » et c’est une notion que je trouve importante ; on peut tous faire des erreurs.

Les Graphismes

Si j’ai aussi choisi ce titre, c’est dû à ses graphismes. Le manga date de 2010 et ce n’est pas le premier manga de Taamo. Son trait comporte parfois quelques défauts (les proportions, rarement, mais ça arrive) mais c’est tellement doux qu’on n’y prête pas attention. Les décors sont peut-être simples, mais on n’est pas surchargé d’informations, ce qui peut-être bien pour un premier shôjo/manga. Les couvertures attirent le regard, elles sont très épurées et la mise en couleur rend justice à la douceur du trait. Je suis sous le charme.
J’ai beau conseiller souvent Fruits Basket en bibliothèque, le jeune public va plutôt se tourner vers des titres comme La Maison du Soleil dont les graphismes font « plus récents ».

En conclusion

 

C’est un des coups de cœur que j’aime beaucoup recommander (et à chaque fois ça me donne envie de le relire). L’histoire aborde beaucoup de thèmes, je pense qu’on peut tous plus ou moins se projeter dans certaines scènes dépeintes dans le manga. Et surtout, il n’y a pas de manigances complexes, il y a des rivalités – évidemment – mais ça ne tourne pas au drame. Pour quelqu’un qui veut découvrir le shôjo, ça se lit très bien, c’est très fluide. Et c’est très doux, c’est bien plus qu’une simple romance ♥

 

Petite parenthèse : pour les plus jeunes qui veulent se mettre à la lecture et aux mangas, j’ai plutôt tendance à conseiller des mangas avec des animaux ou des mascottes, comme Chi, Happy Clover, Chocotan, Choubi Choubi, Mirumo, etc. (en général, ça marche plutôt bien, j’ai de bons retours).

Si vous souhaitez vous aussi participer à la Semaine du shôjo, n’hésitez pas à faire un tour sur le site du Club Shôjo et à découvrir quel shôjo les autres participants conseilleraient à un débutant :

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