La Semaine du shôjo : par quel shôjo débuter ?

semaine-du-shojo-2017

Chaque année, le Club Shôjo organise sa Semaine du shôjo, et j’ai cette année encore le plaisir d’y participer ! (Ça va devenir l’unique rdv de l’année sur le blog haha)
Et cette année, nous nous penchons sur la question de

Par Quel shôjo débuter ?

Encore une fois, c’est Fruits Basket qui s’est imposé en premier dans mon esprit car c’est un des mangas qui m’a plongée dans l’univers des shôjos. Mais si je m’écoutais, il serait dans tous mes articles « Semaine du shôjo », j’ai envie de varier un peu ^^ J’ai plein d’autres titres qui me viennent en tête et que j’aime conseiller parce qu’ils me sont chers, mais j’ai choisi de n’en retenir qu’un :

 La MAISON DU SOLEIL de TAAMO

C’est un titre que je conseille souvent. L’héroïne a beau être lycéenne, on touche pas mal de thèmes – en plus de la romance – qui parlent à un public large. Je pense notamment à la notion de « famille« , qui m’a beaucoup touchée et qui doit, je pense, parler à beaucoup de monde tellement on en explore les aspects.

L’histoire

Petite, Mao passait ses journées dans la famille d’Hiro, son voisin d’en face. La vie y était joyeuse et insouciante et comblait le vide qui était en elle.Plusieurs années ont passé… Le père de Mao s’est remarié et la jeune fille se sent étrangère sous son propre toit. Hiro, lui, vit seul dans la maison familiale depuis le décès de ses parents. Il propose alors à Mao d’emménager chez lui…

Pourquoi je recommande ce Shôjo ?

L’histoire et le format

La Maison du Soleil est une série qui se compose de 13 tomes, ce qui en fait une série ni trop longue ni trop courte ; ce qui permet de bien s’approprier l’histoire et de ne pas s’ennuyer (ce qui arrive parfois pour les séries longues – pas toutes ! -, certains passages paraissent très longs). Un format parfait pour ceux qui veulent « débuter ». Même si je ne dirais pas non à un ou deux tomes de plus ^^ On est ici dans un shôjo « slice of lice » (tranche de vie), ce qui nous permet de nous projeter dans le quotidien de Mao, une jeune lycéenne avec une situation familiale trèèèès compliquée. Petite, elle était souvent livrée à elle même, ses parents se disputaient souvent et rentraient tard, lui laissant des plats préparés à réchauffer… Heureusement, elle trouvait refuge chez ses voisins. Mais ça, c’était avant que ses parents ne se séparent et qu’elle déménage. Seulement, elle a gardé cette habitude de rendre visite à Hiro, son ancien voisin qui habite seul la maison depuis le décès de ses parents. Un jour qu’elle se sent de trop chez elle, elle se rend près de son ancien domicile et Hiro lui propose alors de l’héberger. le père de Mao propose alors très sérieusement qu’elle aille vivre là bas et qu’il verserait de l’argent à Hiro pour les frais…  Imaginez un peu ce que peut ressentir Mao ! Hiro trouve cela révoltant et accepte pour le bien de Mao. Commence alors cette drôle de cohabitation, et c’est avec plaisir que l’on va voir Mao commencer à s’approprier la notion de « famille ». La mangaka prend le temps de mettre son histoire en place et de développer les relations entre ses personnages (c’est ce que je préfère dans les shôjos), c’est très agréable.
Et surtout, on s’attache énormément aux personnages.

Les personnages

En premier Mao, que l’on voit grandir et mûrir au fur et à mesure des tomes. Elle sait ce qu’elle ressent, elle sait ce qu’elle veut et elle avance dans ce sens. Elle fait énormément d’efforts pour parvenir à ses objectifs, et c’est un beau message à faire passer à travers ce shôjo. Puis on a Hiro. Ah, Hiro. Il est tellement adorable, tellement chaleureux…  Il est loin des clichés du personnage torturé et au sombre passé, et ça fait du bien de voir un personnage aussi chaleureux que lui. On comprend pourquoi on donne le nom « maison du soleil » à son lieu de vie. Et pourtant, lui aussi connait des hauts et des bas… Lui et Mao vont se soutenir mutuellement, et c’est très beau. Mais ils ne sont pas seuls, plein d’autres personnages tout aussi attachants gravitent autour d’eux. Aucun n’est manichéen et j’apprécie énormément cet aspect, il n’y ni « méchant » ni « gentil » et c’est une notion que je trouve importante ; on peut tous faire des erreurs.

Les Graphismes

Si j’ai aussi choisi ce titre, c’est dû à ses graphismes. Le manga date de 2010 et ce n’est pas le premier manga de Taamo. Son trait comporte parfois quelques défauts (les proportions, rarement, mais ça arrive) mais c’est tellement doux qu’on n’y prête pas attention. Les décors sont peut-être simples, mais on n’est pas surchargé d’informations, ce qui peut-être bien pour un premier shôjo/manga. Les couvertures attirent le regard, elles sont très épurées et la mise en couleur rend justice à la douceur du trait. Je suis sous le charme.
J’ai beau conseiller souvent Fruits Basket en bibliothèque, le jeune public va plutôt se tourner vers des titres comme La Maison du Soleil dont les graphismes font « plus récents ».

En conclusion

 

C’est un des coups de cœur que j’aime beaucoup recommander (et à chaque fois ça me donne envie de le relire). L’histoire aborde beaucoup de thèmes, je pense qu’on peut tous plus ou moins se projeter dans certaines scènes dépeintes dans le manga. Et surtout, il n’y a pas de manigances complexes, il y a des rivalités – évidemment – mais ça ne tourne pas au drame. Pour quelqu’un qui veut découvrir le shôjo, ça se lit très bien, c’est très fluide. Et c’est très doux, c’est bien plus qu’une simple romance ♥

 

Petite parenthèse : pour les plus jeunes qui veulent se mettre à la lecture et aux mangas, j’ai plutôt tendance à conseiller des mangas avec des animaux ou des mascottes, comme Chi, Happy Clover, Chocotan, Choubi Choubi, Mirumo, etc. (en général, ça marche plutôt bien, j’ai de bons retours).

Si vous souhaitez vous aussi participer à la Semaine du shôjo, n’hésitez pas à faire un tour sur le site du Club Shôjo et à découvrir quel shôjo les autres participants conseilleraient à un débutant :

La Semaine du shôjo : la meilleure adaptation shôjo ?

semaine-du-shojo-2017

Cette année encore, je participe à la Semaine du shôjo organisée par le Club Shôjo  !
Et cette année, nous nous penchons sur la question de

La meilleure adaptation shôjo (anime, drama,…)

Un thème plutôt difficile pour moi car je ne regarde pas autant d’animes et de dramas que je lis de mangas. Mais la plupart du temps, je me penche sur les adaptations de shôjos, ce qui tombe bien ^^
La vision que j’ai d’ une adaptation fidèle fait que je vais être très stricte dans mes choix et essayer de choisir l’adaptation la plus fidèle possible (et j’entends aussi par là une adaptation qui va au delà des premiers tomes d’un manga – pas comme Fruits Basket, Blue Spring Ride, Lovely Complex, etc.). Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler de :

 CHIHAYAFURU de Yuki Suetsugu

On pourrait se dire « Mais, cet anime ne couvre pas tout le manga ! » et j’aurais dit la même chose l’année dernière, lorsque l’idée d’une saison 3 me semblait encore irréalisable… Sauf qu’on l’aura, cette saison 3, même si elle a été reportée à l’automne *^*

L’histoire

Chihaya a un but dans la vie : devenir championne mondiale de karuta, jeu de carte traditionnel japonais ! Sa passion remonte à l’enfance où elle jouait en compagnie de Arata et Taichi. Aujourd’hui au lycée, Chihaya continue à gravir les grades du monde professionnel du jeu dans l’espoir de croiser à nouveau celui qui lui a communiqué son amour du jeu, Arata ! D’entraînements en compétitions, des liens forts vont se lier entre les membres du club créé par Chihaya, et chacun se découvrira des capacités insoupçonnées.

une adaptation fidèle

J’ai regardé Chihayafuru après avoir lu les premiers tomes (que j’avais adoré ♥), et j’ai de suite trouvé que l’anime était très fidèle au manga, que ce soit dans les graphismes ou l’histoire. Même si les premiers chapitres ne sont pas dans le même ordre que les épisodes, ça reste cohérent : dans le manga, les premiers tomes sont consacrés à l’enfance des personnages principaux, tandis que l’anime fait le choix astucieux de rester dans le présent des personnages et d’y ajouter ce passé petit à petit sous forme de flashbacks. La nature et la personnalité des protagonistes sont bien conservées, on va peut-être mettre moins l’accent sur certains personnages (comme le « Maître » qui est beaucoup moins présent que la « Queen », sans doute parce que son rôle dans le manga est plutôt moindre au début), mais ça ne m’a pas gênée plus que ça. Et comme j’ai lu le manga après avoir vu l’anime à partir du tome 4 (car seuls les 3 premiers tomes étaient sortis quand j’ai découvert l’anime), je me rendais bien compte que ce que je lisais, je l’avais déjà « vu », je n’avais pas de réelle surprise. On pourrait même directement enchaîner avec le tome 17 du manga après avoir vu l’anime 🙂 Pour moi, c’est ça une adaptation fidèle : un anime qui reprend bien l’histoire sans dénaturer les personnages (et qui couvre + que les premiers tomes).

Une bande-son et un doublage incroyables

La bande-son, les openings, endings… les voix ! Ça, c’est le PLUS des adaptations ! Comme disait Hiromu Arakawa, l’auteure de FMA « Ce qui me manque dans un manga par rapport à l’adaptation en dessin animé, c’est l’absence de musique. Ce serait super si, en tournant les pages, une musique se mettait à retentir ! » Les musiques ajoutent une intensité à certaines scènes (surtout ici, lors des compétitions !), on s’immerge totalement dans l’anime. Et c’est aussi grâce au doublage, on sent que les Seiyuu mettent vraiment du cœur à l’ouvrage pour nous transmettre les émotions et la passion ressenties par leurs personnages. 

En conclusion

Je vous recommande très fortement de lire ce manga et de regarder les deux saisons de l’anime (en attendant la saison 3 :D) ! Le film live est sympa aussi (coup de cœur pour la chanson « FLASH » de Perfume – à écouter ici), mais je ne dirais pas que l’adaptation est « fidèle » car elle prend plus de libertés.

Si vous souhaitez vous aussi participer à la Semaine du shôjo, n’hésitez pas à faire un tour sur le site du Club Shôjo et à découvrir quelle est la meilleure adaptation shôjo pour les autres participants :

La Semaine du shôjo : Quel shôjo m’a le plus émue ?

semaine-du-shojo-2017

La sixième édition de la Semaine du shôjo est là !
Je participe une fois de plus cette année, et je remercie le Club Shôjo de m’avoir contactée car j’adore cet événement ! Le principe est simple : il nous suffit de répondre à la question

Quel shôjo (Yaoi ou josei) t’a le plus ému ?

Quand j’ai vu le thème de cette année, je me suis dit « Ah, facile ! » parce que j’ai été émue par beaucoup de mangas. Mais en fait, ce n’est pas si facile que ça, parce qu’il me fallait en trouver un vraiment marquant, et que les deux premiers qui me sont venus à l’esprit sont ceux que j’avais présentés lors de la précédente édition de la Semaine du Shôjo (Fruits Basket et Full Moon wo Sagashite). Et aussi, je voulais présenter un shôjo dont on ne parle pas souvent.  Ce n’est que jeudi que j’ai eu le déclic : j’ai choisi 

 IMADOKI de yuu watase

Imadoki, ce petit shôjo de 5 tomes paru au début des années 2000 chez les éditions Tonkam – désormais Delcourt/Tonkam – a su m’émouvoir par bien des aspects, et j’ai souhaité vous en parler parce que je le trouve bien méconnu pour ce qu’il vaut. Malheureusement, le shôjo n’est plus édité et on ne le trouve qu’en occasion.

En réalité, j’étais partie pour parler de Chihayafuru, puis Imadoki s’est rappelé à moi « Hé, n’oublie pas le shôjo qui t’a fait apprécier tout types de shôjos !« . En effet, c’est le premier shôjo tranche de vie que j’ai lu, sans trame fantastique – car je suis une grande lectrice de fantastique / fantasy et à l’époque, il était impensable pour moi de lire un livre sans qu’il y ait un élément « magique ». Je me souviens quand ma petite sœur me l’a présenté, elle était enthousiaste et je lui ai dit « C’est nul ce résumé, il n’y a pas de magie, je préfère lire Shaman King »… ; mais au final j’aimais beaucoup les couvertures et les dessins et je me suis lancée… Et la petite lectrice très sélective de shôjos que j’étais (qui ne lisait que Mirumo, et d’autres mangas SFFF) est devenue une grande lectrice de shôjos ♥ L’histoire

Tampopo est une jeune fille venant d’un collège de la campagne d’Hokkaido, qui a souhaité poursuivre sa scolarité dans un lycée de Tokyo. Avide de découvertes, elle voulait découvrir un nouvel environnement et de nouvelles personnes. Elle est comme ça, Tampopo, toujours très enthousiaste. Le manga démarre très fort : dès les premières pages, on la voit partir en repérage du lycée en escaladant la barrière avec son vélo (elle s’est aidée d’une pente… c’est possible ça ? haha) et tomber sur un lycéen en train de jardiner « Que faisais-tu avec une pelle à la main … ? Je vois, tu es venu enterrer un cadavre ! » (Tampopo). Ce garçon se montre prévenant envers Tampopo et elle décide d’en faire son premier ami, qu’elle surnomme Jardinou en attendant de connaître son nom. Le lendemain, elle va faire sa rentrée dans le prestigieux lycée Méio, qu’elle a intégré en réussissant un concours d’entrée. Un fait très mal vu par les autres les élèves qui sont tous issus d’un milieu favorisé et qui n’ont pas besoin de concours pour entrer dans le lycée, juste du statut élevé de leurs parents « Il n’y a que les gens du peuple qui passent un examen pour y être admis, pas vrai ? […] On l’a prise pour combler une place vacante !« . L‘intégration de Tampopo ne va pas être aisée… Comble de tout ça, elle va rencontrer Kôki Kougyo, le fameux Jardinou dont la personnalité est très austère et à l’opposé de ce qu’il nous avait montré ; c’est le garçon le plus célèbre du lycée, celui dont les parents ont fait le plus de dons, celui dont tous les élèves essaient de se rapprocher parce que c’est bénéfique pour leur statut social… Forcément, Kougyo ne croit pas en l’amitié avec tout ça « Tout d’abord, tu pourrais me dire à quoi ça sert, d’avoir des amis ? » … Tampopo est alors bien décider à en faire son ami, après la gentillesse dont il a fait preuve la veille, elle veut chercher à mieux connaître ce personnage et comprendre ce revirement de personnalité « Tu deviendras ‘mon ami’, que ça te plaise ou non !!« . Commence alors la vie de lycée pour Tampopo : entre les brimades et ses efforts pour se rapprocher de Kougyo, sa vie s’annonce mouvementée. Mais elle ne se départi jamais de sa bonne humeur, et elle va apporter grands nombres de bouleversements au lycée Méio, grâce à cette bonne humeur. A commencer par le club de jardinage
Des personnages principaux très touchants

Tampopo est le personnage principal de cette histoire, évidement, mais Kougyo a lui aussi une belle place dans ce shôjo, et j’avais envie de vous parler de ces deux là, ensemble.
Sous la bonne humeur de Tampopo se cache en réalité une jeune fille très sensible. Elle a perdu ses parents très jeune et a été élevée par ses grands parents dans un petit village, dont elle était proche de tout le monde. L’amitié représente un pilier dans sa vie, et elle essaie de rester forte quoi qu’il arrive. Comme le « pissenlit » (Tampopo veut dire pissenlit), elle est tenace ! Elle est sensible au fait que Kougyo n’ait pas une bonne opinion de l’amitié « […] Tout ceux qui rôdent autour de moi, prétextant être des amis !! Ils ne me connaissent pas plus que toi et sont de vrais pots de colle, il n’y a que mon nom qui les attire ! Ils rient quand je ris ! Râlent quand je râle ! Des larbins comme eux ne sont pas dignes d’être mes ‘amis’ ! » (Kougyo, qui s’est pour la première fois exprimé du fond du cœur) et va vouloir se rapprocher de lui en toute amitié. Kougyo aimant jardiner, elle va tout faire pour créer un club de jardinage. Je n’entre pas trop dans les détails, mais les fleurs sont au début de l’histoire proscrites, mais les règles vont changer lorsque Kougyo va se montrer réceptif aux efforts de Tampopo et déclarer que les vraies fleurs sont autorisées à l’école (le principal va l’écouter car ses parents ont fait le plus gros don à l’école). Commence alors une belle aventure, avec la création du club de jardinage, et surtout le rapprochement entre Tampopo et Kougyo. Ce dernier va alors passer plus de temps avec elle, et les brimades des autres élèves envers Tampopo vont le toucher (il s’inquiète pour notre petit pissenlit ^^). Parlons un peu de Kougyo : fils d’une famille aisée dont le grand frère a déserté, le voilà sous une grosse pression en tant qu’héritier. Tout le monde souhaite l’avoir dans ses papiers, il n’est entouré que de « fausses » personnes qui ne s’intéressent qu’à son statut ou son argent. L’arrivée de Tampopo va bouleverser sa vision de l’amitié et il va commencer à s’ouvrir plus, à être plus honnête envers les autres mais surtout envers lui-même « Malheureusement… De nos jours, les filles de ce genre, on en ramasse à la pelle…« . C’est le personnage qui évolue le plus. Une solide amitié va se construire entre lui et Tampopo et c’est ce que j’aime ici : la relation se construit vraiment petit à petit, les sentiments se mettent peu à peu en place. Et puis… Ils ne sont pas seuls !

Les personnages secondaires

Qui dit clubs, dit élèves ! Le club de jardinage n’intéresse pas grand monde, mais quelques élèves très atypiques vont néanmoins être attirés par cette petite tempête qu’est Tampopo. A commencer par Saïonji, une jeune fille qui n’est au départ intéressée que par l’argent de Kougyo. Elle va beaucoup évoluer au contact de Tampopo et des autres élèves du club, pour se révéler être une fille très déterminée au grand cœur. Ensuite, arrive Kyogoku, dit « le cinglé » ou « le dingo ». J’adore ce personnage, il est très touchant ! Il s’ennuie au lycée et essaie de pimenter un peu les choses en hackant par exemple le système informatique et en menaçant Kougyo, dont il ne supporte pas la fierté. Lorsque Kougyo n’hésite pas à plier le genou devant lui pour sauver Tampopo, il se radoucit et décide de rejoindre le club, parce qu’il sent qu’il ne va pas s’y ennuyer. Et pour terminer la tableau, on a Alyssa, qui apparaît comme une rebelle qui joue avec les garçons, mais qui cache en fait une grande sensibilité. Tous ces personnages m’ont touchée, ils n’apparaissent pas sous leur meilleur jour mais ils évoluent tous tellement qu’on ne peut que s’y attacher. Tous vont tisser des relations de confiance entre eux, et c’est pour moi le cœur de ce manga, ce club. Tampopo et sa vision de l’amitié bouleversent tout le monde.

L’émotion

C’est le sujet principal de cet article, l’émotion. Je pense qu’en me lisant plus haut, on comprend un peu les raisons qui m’ont fait choisir ce manga. La notion d’amitié qui est au cœur du récit, les personnages – presque, je ne compte pas Erika dans le lot – tous plus touchants les uns que les autres (et pourtant, c’était mal parti pour certains au début – Saïonji et Alyssa notamment). Ce sont des héroïnes comme des Tampopo Yamazaki ou des Tohru Honda qui me touchent ♥ Et la romance aussi… Tampopo est totalement novice en amour, on le voit d’ailleurs dans une histoire bonus qui s’est passée avant son arrivée à Tokyo, et on va suivre ses premiers pas hésitants dans ce domaine. Ce qu’elle peut être touchante ! Elle va mûrir, et les autres personnages vont lui apporter autant que ce qu’elle a donné. Et c’est ça qui me touche, j’ai souvent versé mes petites larmes… De plus, il y a un très beau message sur la nature dans ce manga, le jardinage et les plantes étant l’élément qui réunit tout le monde. Nature et amitié, quelle jolie recette ! 

En conclusion

Je vous recommande très fortement de lire ce manga ! C’est un de mes classiques ; ce n’est pas le plus connu de Yuu Watase (Fushigi Yugi, Alice 19th, Arata,…) mais c’est ce manga qui m’a fait découvrir cette mangaka et il occupe depuis toujours une place dans mon cœur. C’est le seul manga que j’ai acheté en sachant que ma sœur le possédait déjà et que je pouvais le lire autant que je le voulais, car je voulais moi aussi le posséder. J’espère vous avoir donner envie de le découvrir un petit peu, c’est un coup de cœur pour moi

Si vous souhaitez vous aussi participer à la Semaine du shôjo, n’hésitez pas à faire un tour sur le site du Club Shôjo et à découvrir quel est le shôjo (jôsei ou yaoi) a le plus ému les autres participants (mise à jour des liens au fur et à mesure des articles parus) :

Pochi & Kuro, tome 1

Titre original : Pochi Kuro / ポチクロ
Titre :
 Pochi & Kuro
Mangaka : Matsumoto Naoya
Année de création : 2014
Genre :  Shônen, action, romance, surnaturel, humour
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Shounen Jump +

Maison d’édition japonaise : Shueisha
Maison d’édition française : Kazé
Nombre de volumes : 4 (terminé)
Date de publication en France : 2017

Résumé :

Au Royaume des Démons, il existe un met légendaire capable de conférer un pouvoir unique à quiconque le mangerait : la viande humaine ! Alors que Kuro, un jeune démon dans la dèche, pêche son dîner en compagnie de son meilleur ami… une lycéenne mord à l’hameçon ! Bien qu’affamé, Kuro tombe sous le charme de son adorable mais incompréhensible casse-croûte et ne peut se résoudre à le passer sur le grill… Hélas, les autres démons ont les crocs et, pour les deux compères, il ne va pas être facile de protéger l’appétissante Pochi !


Mon avis :


Un vrai régal ce shônen, je ne me suis pas ennuyée un seul instant à la lecture de ce premier tome  ψ(`∇´)ψ

L’histoire prend place dans le monde des démons, dans lequel nous retrouvons Kuro et Léo en pleine action : ils sont en train de pêcher ! Une activité qui amène parfois la discussion (ou pas haha), ici on va parler des z’humains : paraît que c’est un met très rare au royaume des démons et que c’est délicieux. Seulement, comme c’est très rare, on n’en a pas vu depuis 150 ans. La probabilité pour que Kuro en pêche un – ou plutôt une ? C’est ici que débute l’histoire de Pochi et Kuro (et p’tet Léo aussi, le pauvre, il est trop habitué à l’arrière plan).

 

QQ Sweeper

 Titre original : QQスイーパー
Titre : QQ Sweeper
Mangaka : Motomi Kyousuke
Année de création : 2013
Genre :  Shôjo, surnaturel, humour, school life
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Betsucomi Deluxe

Maison d’édition japonaise : Shogakukan
Maison d’édition française : Kazé
Nombre de volumes : 3 (terminé ; mais pas tout à fait, car la série continue sous un autre nom : Queen’s Quality !)
Date de publication en France : 2015

Résumé :

Fumi est une jeune lycéenne sans le sou qui rêve d’épouser un homme riche. À peine arrivée dans sa nouvelle école, elle fait la connaissance du beau mais sadique Kyûtarô. Mais voilà qu’un soir, dans l’ancien bâtiment qu’on raconte hantée, elle devient le témoin de phénomènes étranges impliquant le jeune homme. Quand les sentiments négatifs s’amassent dans le coeur d’une personne, ils attirent la vermine qui s’en nourrit. Et avant que les parasites affectent leur esprit et le détruisent, Kyûtaro intervient pour le débarrasser de ses impuretés. En réalité, le jeune homme est un « nettoyeur d’âmes ». Mais il semblerait que Fumi cache elle aussi un secret !


Mon avis :


Motomi Kyousuke nous offre une fois de plus un shôjo qui sort de l’ordinaire ♥

Ayant adoré Dengeki Daisy, c’est tout naturellement que je me suis intéressée à QQ Sweeper. Le titre, la couverture et le résumé intriguent : on met beaucoup en avant l’aspect « nettoyage« , ce qui n’est pas commun (et par cet aspect, on peut penser avec nostalgie à Teru et Kurosaki – Dengeki Daisy – en train de jardiner dans la cour de l’école ^^). Mais on nous parle aussi de « nettoyer les âmes« … En effet, les insectes ici ne se rapportent pas qu’à la saleté, ils représentent également la noirceur de l’âme humaine. Le travail de nos protagonistes va être de nettoyer ; et la saleté ; et cette noirceur qui s’insinue doucement mais sûrement dans notre monde.

Lire la suite