Toi et moi, jamais – tome 1

Titre original : キミとだけは恋に堕ちない (Kimi to Dake wa Koi ni Ochinai)

Titre français : Toi et moi, jamais
Mangaka : Sakai Mayu
Année de création : 2015
Genre : Romance, school life, slice of life
Pays : Japon
 
Magazine de prépublication : Ribon
Maison d’édition japonaise : Shueisha
Maison d’édition française : Panini
Nombre de volumes au Japon : 5 (terminée)
Nombre de volumes en France : 2 (en cours)
Date de publication en France : 2017

 

Résumé :

Subaru fait son entrée au lycée après avoir été couvée par sa famille durant toute son enfance. Elle y rencontre Arata, un camarade de classe insouciant et fainéant qui n’a rien du prince charmant. Mais les apparences sont parfois trompeuses… ♥ 

Mon avis :
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Panini pour cette opération masse critique qui m’a permis de découvrir le nouveau manga de Mayu Sakai.

Je l’ai sans doute déjà mentionné dans ma critique de Sugar Soldier (l’œuvre précédente de l’auteure), mais j’adore ce que fait Mayu Sakai ; je retombe en adolescence (l’époque à laquelle je l’ai découverte) à chaque fois que je lis un de ses mangas. J’apprécie ses titres, ils me permettent de passer un bon moment sans prise de tête (ça dépend du titre évidemment, il m’arrive – trop souvent – d’avoir envie de secouer l’héroïne dans Sugar Soldier par exemple).

Toi et moi, jamais est une bonne surprise, je me suis beaucoup attachée à l’héroïne, ce qui est assez rare pour le souligner dans les mangas de Mayu Sakai. Elle n’est pas aussi niaise que les autres et surtout elle est capable de réfléchir. Et je pense que c’est dû à la présence de ses frères, qui sont un peu (trop) protecteurs envers elle, ce qui a le don de l’agacer, alors que nous, lecteurs, nous nous délectons de ces petites scénettes. Mais tout ça ne l’empêchera de tomber rapidement sous le charme du personnage masculin principal, malheureusement… Cliché. Et c’est là le reproche que j’ai souvent envers les shôjos…

J’ai donc beaucoup aimé l’héroïne Subaru ; mais surtout j’ai adoré son frère Wataru et la relation qu’ils entretiennent. Une jolie relation fraternelle nous est dépeinte, avec beaucoup d’humour en prime. J’ai bien ri à certains passages, et c’est bien pour ça que ce manga est une bonne surprise, je le trouve bien mieux que Sugar Soldier avec ce seul tome. J’espère que la suite sera à la hauteur, la série étant terminée en 5 tomes (le dernier chapitre étant paru dans le magazine Ribon au mois de juin dernier). Par contre… Connaissant l’auteure et lisant pas mal de shôjos, j’ai bien peur que ce qui me plaît le plus dans ce manga se transforme en cliché : je suis certaine qu’on va apprendre par la suite que Wataru et Subaru ne sont pas liés par le sang : bonjour le triangle amoureux complexe…
Par contre, le personnage masculin principal m’a plutôt laissée de marbre, c’est le bishônen type de tout shôjo, et je l’ai trouvé bien moins intéressant que Wataru. Du coup, j’attends de lire la suite pour me faire un avis plus défini, ici on ne peut pas dire qu’il soit encore bien développé (à part son passé de voyou que l’on aperçoit un peu).

L’histoire est plutôt banale, c’est un shôjo slice of life (tranche de vie) qui se passe au lycée. Compétition sportive, sorties après les cours, vacances… Le schéma habituel.

Pour ce qui est des graphismes, on retrouve bien la patte de Mayu Sakai. J’aime beaucoup le chara-design (coup de cœur pour les peluches lapins du grand frère Tooru !) et les décors sont bien détaillés, les trames bien posées… C’est tout ce qui fait le charme de l’auteure (j’ai d’ailleurs toujours eu un faible pour ses illustrations couleurs).

En conclusion, on retrouve dans Toi et moi, jamais tout ce qui caractérise un shôjo. On y retrouve bien évidemment des clichés, mais c’est une formule qui marche si on cherche une lecture divertissante et sans prise de tête. J’ai beaucoup apprécié l’héroïne et les diverses relations qu’elle entretient avec les autres personnages ; j’aime le fait que l’on ait une relation entre frères et sœur qui ne reste pas en arrière plan, ça change de la fille unique ou de la grande sœur trop parfaite à qui l’héroïne se compare.
Mais si vous recherchez un shôjo qui sorte du lot, ce manga ne sera pas fait pour vous.

4

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